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Bruits des canalisations : causes, impacts et solutions d’isolation

Bruits des canalisations : causes, impacts et solutions d’isolation

Chocs, vibrations, circulation des fluides… Les sources de bruits provenant des canalisations sont nombreuses et peuvent toutes être traitées avec des solutions d’isolation acoustique adaptées à la forme des canalisations.

Origines des bruits dans les canalisations

Les bruits diffusés par la tuyauterie sont principalement solidiens. Il s’agit de sons de basse fréquence généralement comprise entre 30 et 300 hertz. Ils ont pour origine un choc ou une vibration. Par définition, ces bruits sont propagés dans les éléments solides du bâtiment : la structure, les parois, les planchers et, bien sûr, les canalisations.

Les nuisances sonores peuvent aussi avoir pour origine des bruits aériens. Les réseaux de canalisations agissent alors comme des canaux de diffusion avec un effet d’amplification. Dans les immeubles résidentiels, les bruits émis par un poste de télévision se transmettent ainsi facilement d’un logement à l’autre.

Dans les bâtiments tertiaires et industriels, la diffusion des bruits aériens et solidiens peut constituer une gêne majeure pour l’activité du site.

Impact des nuisances sonores diffusées par les canalisations

La fréquence des bruits d’impact et l’effet de caisse de résonance appliquée aux bruits aériens peuvent sérieusement affecter le confort acoustique à l’intérieur du bâtiment.

Sur les locaux tertiaires et industriels, la présence de ventilateurs (VMC, climatisation, machines, équipements…) génère du bruit à caractère tonal particulièrement dérangeant s’il est amplifié par des canalisations mal isolées.

La circulation des fluides dans les tuyaux peut aussi être une source de nuisances sonores sur le lieu de travail. La gêne acoustique sera plus importante en cas de débit irrégulier ou de variations de pression importantes.

Le fonctionnement des pompes et des compresseurs est encore une autre source de bruits pouvant être transmis par le réseau de tuyaux.

Effets sur l’activité professionnelle dans les locaux mal isolés

Ces gênes affectent la capacité de concentration des individus. Tous secteurs confondus, les environnements de travail bruyants renforcent le stress, la fatigue et l’anxiété des salariés.

Dans les bâtiments industriels, le niveau de bruit peut facilement dépasser la barre des 85 décibels, considérée comme le seuil à partir duquel une exposition prolongée peut entraîner des dommages sur l’audition.

Dans le milieu du travail, et plus encore dans l’industrie, la lutte contre le bruit doit aussi reposer sur des actions simples de prévention, comme la comparaison des niveaux de bruit avant l’achat et la sélection de machines plus silencieuses.

Dans les locaux où les niveaux sonores quotidiens risquent de dépasser les 85 décibels, une opération d’insonorisation s’impose. L’exposition moyenne quotidienne est calculée sur la base de 8 heures de présence sur le site.  

Les interventions sur les canalisations bruyantes peuvent réduire de façon significative cette exposition et ainsi améliorer les conditions de vie au travail des employés.

Comment isoler les canalisations pour atténuer les bruits solidiens ?

L’isolation acoustique peut recouper des opérations assez variées en fonction de l’origine du bruit. Par exemple, dans les grands volumes avec une forte réverbération, on appliquera préférablement des corrections acoustiques. Dans le cadre de canalisations porteuses de bruits solidiens ou aériens, l’isolation phonique pourra se faire sur le principe du calorifugeage avec des matériaux isolants conçus à cet effet.

Points singuliers : les traversées de canalisation

L’isolation acoustique générale du local doit être réalisée en prenant soin de couvrir tous les points singuliers de la bâtisse. Les traversées de canalisation font partie de ces points sensibles où la continuité de l’isolant joue un rôle déterminant dans l’efficacité acoustique du dispositif.

Bruits d’équipement : atténuer les vibrations

Pour ne pas dépasser les valeurs réglementaires en termes de pression acoustique, les constructeurs prennent différentes précautions en fonction du type d’installation. Dans les locaux de chaufferie par exemple, les équipements sont posés sur des socles anti vibratiles. Les canalisations sont elles-mêmes protégées par des manchons anti vibrations. Pour aller plus loin, des pièges à son peuvent être installés au niveau des éléments d’équipements les plus bruyants.

Bruits solidiens : isoler les tuyaux par l’extérieur

L’isolation acoustique des tuyauteries se fait sur le même modèle que l’isolation thermique. On utilise des manchons, des coquilles et d’autres formats adaptés à l’isolation des canalisations. Les laines minérales et les mousses élastomères sont à la fois de bons isolants thermique et phonique. Des solutions d’absorption acoustique pourront être mises en place en complément.

Pour les tuyauteries industrielles, il est important de sélectionner des matériaux isolants acoustiques compatibles avec l’ampleur des variations thermiques de l’installation.

Absence d’isolation des tuyaux d’eau froide : quels sont les risques ?

Absence d’isolation des tuyaux d’eau froide : quels sont les risques ?

L’absence d’isolation ou les défauts d’étanchéité thermique au niveau des tuyaux d’eau froide peuvent être à l’origine de dégâts importants. Demandez conseil à Alsic, votre spécialiste en produits d’isolation thermique, pour protéger efficacement ces réseaux.

La condensation du tuyau d’eau froide

La condensation se produit au contact d’un air chargé en vapeur d’eau avec une surface froide. Ce phénomène est courant à l’intérieur des bâtiments anciens mal ventilés et mal isolés. Il peut aussi se produire dans les environnements chauds et humides traversés par un tuyau d’eau froide non calorifugé.

L’isolation prévient le phénomène de condensation sur le tuyau d’eau froide. L’enveloppe protectrice autour de la canalisation maintient une température proche de celle de l’air ambiant à la surface des tuyaux d’eau froide sanitaire (EFS).

En évitant la formation de gouttelettes sur les tuyaux, le calorifugeage du réseau d’eau froide réduit le risque de développement des moisissures.

Le gel des canalisations d’eau froide

L’eau froide qui circule dans les tuyaux est maintenue à une température hors gel. En hiver, certains tronçons du réseau EFS sont exposés à des températures négatives. Cela pourrait être le cas en extérieur ou en intérieur dans les volumes non chauffés plus particulièrement s’ils ne sont pas correctement isolés.

L’isolation des tuyaux d’eau froide extérieurs et intérieurs garantit la continuité de la protection tout au long de la canalisation. L’opération permet d’éviter des dégâts considérables en cas de fissures et de fuites causées par l’augmentation du volume de l’eau gelée.

Les apports de chaleur vers le tuyau

Sans isolation, les tuyaux d’eau froide extérieurs et intérieurs sont exposés à des apports de chaleur : le climat estival, le chauffage, le fonctionnement des machines dans les bâtiments industriels, ou encore la proximité d’un réseau d’eau chaude sanitaire.

L’augmentation de la température de l’eau à l’intérieur des réseaux d’EFS entraîne une perte d’efficacité du système et augmente les risques sanitaires liés au développement de la légionelle. L’absence d’isolation des tuyaux d’eau froide extérieurs et intérieurs expose l’eau à des températures allant régulièrement au-delà des 20 °C – 25 °C.

Alsic, votre spécialiste en produits d’isolation industrie et chauffage

Alsic vous propose un large choix de références en produits d’isolation thermique pour l’industrie et les systèmes de chauffage.

Quelques exemples : manchons isolants élastomères, coquilles et coudes en laine de roche, matelas isolants thermiques…

Contactez l’équipe Alsic pour bénéficier de conseils techniques sur ces produits dans le cadre de l’isolation des tuyaux d’eau froide extérieurs et intérieurs.

L’isolation des canalisations d’eaux usées : pourquoi et comment la mettre en place ?

L’isolation des canalisations d’eaux usées : pourquoi et comment la mettre en place ?

Les canalisations deaux usées jouent un rôle important dans les bâtiments industriels et résidentiels, évacuant les eaux usées et assurant lhygiène et la sécurité des occupants. Une pente évacuation eau usée correctement calculée est essentielle pour garantir un bon écoulement. Cependant, une mauvaise isolation de ces canalisations peut entraîner de nombreux désagréments et risques pour les occupants et les installations.

Pourquoi isoler les canalisations d’eaux usées?

L’écoulement des eaux usées dans les canalisations peut générer des bruits importants, particulièrement gênants dans les bâtiments collectifs ou industriels. Ces bruits peuvent perturber le confort des occupants, notamment dans les environnements où le silence est essentiel, comme les bureaux, les hôpitaux ou les hôtels. Une bonne isolation acoustique des canalisations contribue à atténuer ces nuisances.

Les canalisations peuvent être sujettes à des variations de température, ce qui peut entraîner des condensations. Cela peut dégrader les structures environnantes et réduire les performances énergétiques. Une isolation adaptée permet de maintenir une température stable et de prévenir ces phénomènes.

Dans les régions froides, les canalisations non isolées sont vulnérables au gel. Cela peut provoquer des fissures, des ruptures et des dégâts coûteux. Une isolation efficace garantit la continuité de leur fonctionnement, même en hiver.

Choisir les bons matériaux et adopter les meilleures pratiques est essentiel pour garantir une isolation efficace et durable des canalisations d’eaux usées.

Les matériaux adaptés

Plusieurs matériaux sont couramment utilisés pour l’isolation des canalisations d’eaux usées :

  • Mousse en polyéthylène : légère, facile à installer et offrant une bonne performance thermique.
  • Laine minérale (laine de verre ou de roche) : offre une excellente protection thermique et phonique et résiste à l’humidité.
  • Caoutchouc synthétique : flexible et résistant aux variations de température.

Le choix du matériau dépend de critères tels que la performance thermique, la résistance à l’humidité, le coût et la facilité d’installation.

Les techniques d’installation

La mise en œuvre de l’isolation des canalisations implique plusieurs étapes :

  1. Préparation des surfaces : nettoyage et séchage des canalisations, vérification de la pente d’évacuation eau usée pour assurer un écoulement optimal.
  1. Application de l’isolant : envelopper les canalisations avec le matériau choisi.
  1. Fixation et vérification : s’assurer que l’isolant est correctement fixé et couvre uniformément les surfaces.

Les techniques d’installation varient selon que les canalisations sont enterrées, exposées ou intégrées dans les murs.

Les normes et réglementations

Il est essentiel de respecter les réglementations en vigueur concernant l’isolation des canalisations. Ces normes garantissent la sécurité et l’efficacité des installations, tout en évitant d’éventuelles sanctions.

Maintenance et vérification régulières

Des inspections périodiques sont nécessaires pour détecter les signes d’usure ou d’endommagement de l’isolation. Un entretien régulier permet de prolonger la durée de vie de l’isolation et d’assurer son efficacité continue.

Les avantages d’une isolation performante

Une isolation efficace permet de réduire les pertes énergétiques, ce qui se traduit par des factures de chauffage ou de climatisation moins élevées. Les nuisances sonores et thermiques sont considérablement réduites, offrant un meilleur confort aux occupants. En optimisant la gestion des ressources énergétiques, l’isolation contribue à réduire l’empreinte environnementale des bâtiments.

L’isolation performante des canalisations d’eaux usées augmente l’attractivité et la durabilité des biens immobiliers, un atout pour les propriétaires et les investisseurs.

Les solutions d’isolation thermique des tuyauteries pour les bâtiments de santé

Les solutions d’isolation thermique des tuyauteries pour les bâtiments de santé

Les bâtiments de santé représentent environ 2 % de la consommation énergétique nationale, selon l’Agence de la transition écologique (Ademe). La production d’eau chaude fait partie des postes de dépenses à réduire. Sur ces établissements, les grandes dimensions rendent les opérations d’isolation des tuyaux d’eau chaude plus lourdes et plus complexes. Quelles sont les difficultés à anticiper et les produits adaptés à de tels chantiers ?

La contrainte des travaux pour un établissement de santé

Le temps du chantier d’isolation du bâtiment, les activités tournent au ralenti. C’est encore plus vrai pour les travaux menés à l’intérieur de l’établissement qui supposent la condamnation des pièces et des restrictions d’accès sur certaines voies de circulation intérieures.

Dans tous les bâtiments qui accueillent un public sensible (école, crèche, hôpitaux…), ces contraintes doivent être réduites au strict minimum. Pour ce faire, il faut mener une réflexion en amont sur la possibilité de mener certaines opérations par l’extérieur (ITE).

Concernant le calorifugeage des canalisations, le seul levier disponible est celui de la rapidité d’exécution.

Comment accélérer l’exécution des travaux de calorifugeage ?

Pour accélérer l’exécution des travaux de calorifugeage, il est possible de s’orienter vers des produits préformés. Alsic, spécialiste de la transformation et de la distribution de matériaux isolants, propose des produits adaptés aux différentes composantes d’un système de circulation d’eau chaude : des coquilles et des coudes ou encore des manchons isolants.

Ces solutions sont très utiles pour une mise en œuvre rapide sur les longues canalisations. S’agissant de tuyaux plus volumineux, les solutions souples comme les matelas isolants à enrouler sont à privilégier. Certaines sections comportent des vannes devant rester accessibles à tout moment. Pour les isoler sans compromettre l’accès en cas de besoin, il est possible de les recouvrir d’une housse isolante prévue à cet effet.

Les autres critères à évaluer pour l’isolation d’un bâtiment de santé

Les isolants sélectionnés doivent répondre aux autres exigences applicables dans le cadre de travaux réalisés sur un établissement recevant du public. La résistance au feu et la performance énergétique du produit isolant doivent respecter les valeurs minimales imposées. Le niveau d’émissions en composés volatils des éléments mis en œuvre est encore un autre critère à observer.

Avec des produits adaptés à l’isolation des bâtiments de santé, les usagers devraient consommer à la fois moins d’eau et moins d’énergie. Quand l’eau arrive à bonne température, elle coule moins longtemps. Quand les locaux sont mieux isolés, et donc mieux chauffés, il est possible de se satisfaire d’une eau à plus faible température. Ces gains d’efficacité peuvent être renforcés par une campagne de sensibilisation menée en parallèle du projet de rénovation et d’isolation du bâtiment.

Comment intégrer des solutions d’isolation durables ?

Comment intégrer des solutions d’isolation durables ?

Les solutions d’isolation sont qualifiées de durables lorsqu’elle présente un intérêt du point de vue de la conception écoresponsable du bâtiment. Cela peut être des matériaux isolants biosourcés, et/ou une technique qui permet de réduire l’empreinte carbone du projet.

Les matériaux isolants durables

Les matériaux isolants durables se caractérisent par un faible impact environnemental. Ils sont idéalement issus de ressources naturellement abondantes dans l’environnement du chantier : un champ de chanvre, une forêt gérée durablement… Les matières biosourcées ou géosourcées ne manquent pas.

Les isolants biosourcés sont ceux qui sont issus de matières végétales, comme le bois ou la paille, ou animales comme la laine de mouton. Les matières biosourcées sont obtenues à partir de pierres ou d’éléments minéraux naturels non transformés ou peu transformés. Il existe des isolants géosourcés, comme la laine de roche, particulièrement adaptés aux besoins du bâtiment grâce à sa résistance au feu.

Un choix adapté à l’environnement de pose

Le caractère durable de l’isolant choisi pour telle ou telle construction dépend aussi des caractéristiques de l’environnement. Le milieu est-il plutôt humide ou sec ? Les épisodes de grand froid sont-ils plus ou moins fréquents que les vagues de chaleur ? Quels sont les autres matériaux de construction et avec quels isolants sont-ils compatibles ? Si les propriétés des différents matériaux mis en œuvre entrent en conflit (mur, pare-vapeur, isolant, revêtement…), c’est la durabilité du bâtiment qui est compromise.

L’origine et les conditions de pose de l’isolant

Le transport est un poste d’émission en gaz à effet de serre (GES) majeur dans le cycle de vie d’un matériau isolant. Plus le site de production est proche de celui du chantier, plus les émissions GES associées sont réduites. Mais la relative proximité ne suffit pas. Les conditions de pose sont aussi à prendre en considération.

Disons que vous avez un isolant A produit à 300 km et un isolant B produit à 150 km. Poser du B pourrait vous permettre de diviser par 2 les émissions associées au transport. Mais si, pour poser votre isolant B, vous devez faire intervenir plusieurs artisans, et ce sur plusieurs jours, il faudra ajouter leurs émissions GES respectives au bilan carbone de l’installation. S’il s’avère que l’isolant A peut être posé en moins d’une journée et par moins de personnes, cela pourrait changer la donne.

Fin de vie du bâtiment : quelle suite pour l’isolant ?

Les isolants pouvant intégrer facilement les filières du recyclage, ou être employés tels quels sur un autre chantier, sont aussi valorisés du point de vue de la durabilité. Pour être réemployé, il faut que le matériau soit resté en parfait état. Cela suppose une bonne résistance. Sur les chantiers, ces isolants bien conservés et réutilisables sont souvent synthétiques ou d’origine minérale. La laine de roche fait partie des matières qui sont faciles à recycler, et qui sont suffisamment robustes pour être réemployées après une première vie.

L’isolant durable en calorifugeage

Si le choix de l’isolant est généralement assez ouvert pour l’enveloppe des bâtiments, il n’en va pas de même pour le calorifugeage. Il est encore plus restreint dans les environnements industriels avec les canalisations de chauffage ou des installations de transport des fluides à des températures extrêmes. L’impact environnemental du matériau se heurte alors aux besoins de résistance et de souplesse en raison des formes complexes des tuyauteries. Les isolants minéraux sont alors préférés par rapport aux matières biosourcées végétales et animales.

L’objectif est d’avoir un isolant performant, résistant et recyclable qui permette de réaliser des économies d’énergie justifiant son impact carbone. Vous en trouverez chez Alsic, votre expert en produits d’isolation thermique industrielle et de chauffage.

Prévenir le gel des canalisations industrielles avec de bons isolants

Prévenir le gel des canalisations industrielles avec de bons isolants

Les dommages du gel sur une canalisation non protégée affectent l’installation elle-même, mais aussi tous les processus associés. Pour éviter les coups d’arrêt intempestif et prolonger la durée de vie de ses équipements, il faut isoler les tuyaux contre le froid, notamment sur les parties les plus exposées du site.

Le gel des canalisations industrielles

Le gel des canalisations exposé au froid hivernal est un phénomène redouté par les industriels. Le traitement est coûteux et, selon les délais de remise en route du système, le coût d’arrêt peut sévèrement affecter l’activité de l’entreprise.

Un phénomène inévitable

L’eau fait partie des rares composés qui prennent plus de place à l’état solide. D’ordinaire, le caractère ordonné des molécules se traduit par un volume réduit. Alors que se passe-t-il quand l’eau des canalisations gèle ?

La molécule d’eau (H2O) est polarisée, ce qui lui permet de créer des liaisons hydrogènes. Si l’on observe de près ces liaisons dans la glace, elles s’organisent en réseau d’hexagones. Cette forme particulière laisse du vide. C’est pourquoi l’eau se dilate quand elle gèle. Cela explique aussi qu’elle flotte sur l’eau à l’état liquide puisque sa masse volumique est réduite.

Une solution simple

Pour éviter le gel des canalisations, il faut assurer la protection des tuyaux contre le froid. Des surfaces bien isolées sont considérablement moins exposées aux variations de températures extérieures.

Quand les tuyaux d’une installation sont calorifugés, la couche isolante empêche le froid et la chaleur d’affecter la température de l’eau. Les échanges thermiques sont particulièrement importants sur les tronçons extérieurs et sur les sections intérieures traversant des volumes non isolés, non chauffés et/ou non climatisés.

Comment choisir son isolant pour protéger les canalisations du gel ?

Le choix de l’isolant joue un rôle déterminant dans l’efficacité du procédé. Différents matériaux et plusieurs formes permettent la protection des tuyaux extérieurs contre le gel ou garantissent l’isolation des canalisations à l’intérieur des bâtiments. Voici comment s’y retrouver. 

Choisir le matériau pour isoler les tuyaux

Les matériaux de calorifugeage les plus courants sont la laine minérale, le verre cellulaire, le polystyrène et les mousses (polyuréthane, polyéthylène, élastomère…).

Retrouvez toutes les solutions pour isoler les tuyaux sur le sélecteur de produits Alsic, le spécialiste de l’isolation thermique industrielle.

Sélectionner la forme de l’isolant

Les isolants préformés sont souvent privilégiés pour leur simplicité de mise en œuvre. Les manchons d’isolation pour tuyaux, les coudes et les coquilles épousent parfaitement la forme des tuyauteries.

Dans certains cas, notamment pour les installations plus volumineuses, le format plus classique du rouleau à poser est une bonne option. Cela peut aussi être des panneaux isolants rigides pour les gaines rectangulaires.