Une consommation excessive en énergie de chauffage, une eau froide qui n’est plus si froide en été… Plusieurs signaux pointent vers un défaut d’isolation des tuyauteries. Dans cette situation, la copropriété a tout intérêt à prévoir des travaux de calorifugeage. Retour sur les détails et les avantages de l’opération.
Confort et économies d’énergie en copropriété, le rôle des tuyauteries
Le rôle des tuyauteries dans le confort des habitants et dans les dépenses de la copropriété n’est pas à négliger. Le traitement de ces installations peut toutefois passer en second dans les constructions anciennes souffrant de multiples défauts d’étanchéité.
Dans ces situations, la priorité est à l’isolation des toitures, des murs et des sols défaillants, principaux responsables des déperditions thermiques dans l’habitat. Viennent ensuite les équipements de chauffage et les émetteurs de chaleur. Le remplacement des appareils vieillissants permet bien souvent une nette amélioration des performances.
Ces actions de rénovation sont incontournables, mais elles ne doivent pas faire oublier un maillon essentiel de la chaîne : le transfert de la chaleur produite à tous les logements de la copropriété. Le chemin est long entre la chaudière située au sous-sol et un émetteur situé au 7e étage.
Faute de protection adaptée, le fluide caloporteur perd progressivement de la chaleur. Naturellement, les derniers servis ne sont pas les mieux lotis. Mais les appartements situés en bout de chaîne ne sont pas les seuls à être pénalisés. Toute la copropriété paie le prix de ces pertes inutiles et évitables grâce au calorifugeage.
Isolation : sur quelles tuyauteries agir en copropriété ?
L’isolation des canalisations, ou calorifugeage, permet d’agir sur les différents postes de dépenses et d’améliorer le confort des occupants à différents niveaux.
Les circuits de chauffage et d’eau chaude sanitaire
Pour desservir toute la copropriété, les canalisations de chauffage et d’eau chaude sanitaire passent par des locaux non chauffés. Le passage des tuyauteries dans les faux plafonds est aussi à surveiller. Dans ces volumes, les circuits peuvent subir de fortes déperditions thermiques, mais aussi souffrir de la formation du gel pouvant dégrader prématurément ces installations.
Les canalisations d’eau froide
Les canalisations d’eau froide sont elles aussi exposées au risque de gel en hiver. La situation est d’autant plus préoccupante dans les copropriétés mal isolées qui subissent de plein fouet les écarts de température extérieure. Dans ces conditions, l’accès à l’eau froide n’est plus garanti alors que les installations risquent d’être sévèrement endommagées par l’action du gel.
L’été apporte aussi son lot d’insatisfactions lorsque les canalisations d’eau froide ne sont pas isolées. Avec des températures ambiantes pouvant aisément dépasser les 30 °C, l’eau froide emmagasine de la chaleur. Et c’est une eau tiède, voire chaude, qui coule au robinet de l’utilisateur.
Avantages du calorifugeage pour la copropriété
Dans une copropriété, tous les avantages du calorifugeage sont amplifiés par la taille du réseau de canalisations. Les pertes potentielles sont plus lourdes, mais les économies réalisables sont aussi plus importantes.
Un confort thermique amélioré
L’isolant protège les canalisations des écarts de température. La chaleur produite est ainsi mieux conservée tout au long du trajet menant jusqu’à l’utilisateur. Après un calorifugeage, vous pouvez reprendre le rythme de croisière habituel de votre chauffage central, et observer une nette amélioration du confort thermique des occupants.
Effet sur la facture de chauffage
Vous pouvez aussi baisser votre consommation pour un même niveau de confort. En hiver, certaines copropriétés doivent payer le prix fort pour atteindre des températures convenables. Après les travaux d’isolation, vous pouvez viser la même température ambiante pour une économie d’énergie de l’ordre de 10 %.
Des économies sur la facture d’eau
La facture d’eau paraît mince à côté de celle du chauffage, mais elle reste considérable. Dans les communes où le prix de l’eau est le plus cher, les copropriétés veillent au grain et toutes les astuces sont bonnes pour faire des économies.
Le calorifugeage permet là encore d’agir à la source. La copropriété fera nécessairement des économies d’eau, quel que soit le comportement des habitants. Lorsque les canalisations sont sensibles aux écarts de températures extérieures, les utilisateurs doivent laisser couler l’eau plus longtemps pour obtenir de l’eau froide en été, ou de l’eau chaude en hiver. Ce délai est réduit après une action de calorifugeage, évitant ainsi un gaspillage important.
Un meilleur classement au DPE pour la copropriété
Les travaux de calorifugeage participent à l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment. La copropriété peut ainsi bénéficier d’un meilleur classement au Diagnostic de Performance Energétique (DPE), et, le cas échéant, sortir du statut de passoire thermique réservé aux étiquettes « F » et « G ».
Un meilleur score au DPE est toujours à la faveur de la copropriété dans le cadre d’une vente ou d’une mise en location. Le futur acheteur sait qu’il n’aura pas à réaliser des travaux coûteux après l’acquisition. De son côté, le locataire peut s’attendre à régler une facture d’énergie raisonnable pour un confort optimal.
Les entreprises souhaitant améliorer leur efficacité énergétique par des travaux d’isolation peuvent bénéficier d’une aide de l’État. Cette assistance vise à soutenir les initiatives des entreprises dans la transition énergétique, en contribuant financièrement aux coûts des travaux d’isolation. Que ce soit pour l’isolation de bâtiments existants ou l’intégration de solutions isolantes dans de nouvelles constructions, l’État propose des aides et financements pour des travaux d’isolation.
Prêt, prime énergie, subventions… Quelles sont les solutions mises à la disposition des entreprises pour financer leur démarche en faveur de l’environnement et des économies d’énergie ?
Le prêt Éco-énergie
Le prêt Éco-énergie peut atteindre jusqu’à 500 000 € remboursables en 5 à 7 ans. Une somme destinée à la réalisation d’actions en faveur des économies d’énergie et de la protection de l’environnement.
Quelles entreprises peuvent bénéficier de ce prêt ?
Les entreprises éligibles au prêt éco-énergie sont les PME créées depuis plus de 3 ans et présentant une bonne santé financière.
Les entreprises concernées peuvent mobiliser ce prêt pour financer :
la mise en place d’équipements éligibles au dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) ;
et toute une série de dépenses éligibles favorables à une meilleure maîtrise de la consommation énergétique (éclairage, production de froid et de chaleur, motorisation électrique, éclairage…).
Pour vérifier l’éligibilité de votre entreprise et de votre projet, demandez conseil auprès de Bpifrance.
Les CEE
Le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) s’adresse aux particuliers, mais aussi aux entreprises.
Comment vérifier son éligibilité ?
Les subventions CEE sont accordées aux entreprises par des tiers « obligés » par l’État à encourager l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment. En tant qu’entreprise, vous devez vous rapprocher d’un acteur habilité afin de faire le point sur les différents critères d’éligibilité applicables.
Quels sont les projets pouvant être financés par les CEE ?
Les CEE peuvent financer une partie des dépenses engagées pour l’isolation thermique du bâtiment, l’installation d’un chauffage performant ou encore le renouvellement d’un système de ventilation vieillissant.
Les opérations dites « coup de pouce » reposent sur le mécanisme des CEE. Depuis mai 2020, les entreprises peuvent bénéficier du coup de pouce « Chauffage des bâtiments tertiaires ». Cette aide de l’Etat est disponible pour plusieurs travaux d’amélioration de l’efficacité du système de production de chaleur.
Les aides de l’Ademe pour les entreprises
L’agence de la transition écologique, Ademe, propose des solutions aux entreprises pour accélérer la rénovation des locaux professionnels et la mise en place d’actions de protection de l’environnement.
Financer un projet en faveur de la transition écologique
Les subventions ADEME visent à permettre aux parties prenantes de soutenir financièrement des initiatives visant la transition énergétique des sociétés.
Concernant les bénéficiaires, l’offre est ouverte à l’ensemble des sociétés situées sur le territoire national sans distinction.
Quant aux initiatives soutenues, elles doivent contribuer à la transition écologique et peuvent inclure des efforts de communication, de sensibilisation et de formation. Il est important de noter que ce soutien financier étatique n’est pas prévu pour des projets d’amélioration de l’isolation thermique ou le remplacement de systèmes de chauffage.
Financer une étude réalisée par un prestataire extérieur
Les demandes d’aide pour des services externes tels que les études, l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) ou à Maîtrise d’Œuvre (MOE), peuvent être soumises aux subventions de l’ADEME.
L’aide est destinée aux entreprises industrielles, incluant principalement les PME et certaines grandes entreprises, à condition qu’elles emploient moins de 250 personnes. Les espaces dédiés aux activités de bureau ne sont pas concernés.
L’aide financière de l’ADEME vise à couvrir une partie des coûts associés aux études de faisabilité pour améliorer l’efficacité énergétique des sites de production.
Financer un audit énergétique sur le site de production
L’ADEME encourage également la réalisation d’audit de performances sur les sites industriels pour une meilleure maîtrise de la consommation en énergie.
Le dispositif s’adresse aux PME et aux Grandes Entreprises de moins de 250 salariés qui souhaitent réaliser un audit afin de relever différents éléments utiles dans une démarche d’économies d’énergie :
Identifier les sources de dépenses en énergie ;
Proposer des actions pour favoriser une meilleure gestion des ressources ;
Prioriser efficacement les différentes actions à mettre en place.
L’ADEME recommande aux entreprises de se rapprocher de la Direction Régionale dont elles relèvent. Ceci, afin de vérifier leur éligibilité et celle du projet.
Qu’en est-il du crédit d’impôt transition énergétique pour les entreprises ?
Les entreprises ayant réalisé des travaux d’amélioration des performances énergétiques de leurs locaux entre le 1ᵉʳ octobre 2020 et le 31 décembre 2021, ont pu bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 %, calculé sur le montant des dépenses éligibles engagées.
La déclaration des dépenses se fait au moment de la déclaration annuelle de résultat. Les conditions d’application sont fixées par la Loi de finance pour l’année où la dépense a été effectuée par l’entreprise. Pour les dépenses réalisées depuis l’automne 2020 et jusqu’à la fin de l’année 2021, cet avantage était réservé aux PME pour plusieurs actions de rénovation (isolation thermique, ventilation, chauffage…).
Alsic vous accompagne dans vos projets
Les aides aux entreprises pour la rénovation, sont mises en place à l’échelle nationale, mais aussi locale, avec plusieurs subventions pour rénover un local commercial, qui peuvent être accordées par les collectivités. Tous ces dispositifs ont un point commun : ils imposent des règles très strictes quant à la qualité des produitset aux certifications des professionnels engagés pour leur mise en œuvre.
Alsic se spécialise en produits d’isolation thermique pour le bâtiment et l’industrie. Basé à Duttlenheim, en Alsace, le dépôt de 1 300 m² regroupe une grande variété de références à haute performance énergétique.
Vous recherchez une marque, une référence ou encore une certification particulière ? Utilisez le moteur de recherche interne Alsic pour trouver le produit qui correspond aux exigences du cahier des charges.
La société Alsic fait partie du groupe Eozia. Ainsi, elle bénéficie d’un large réseau afin de vous proposer des solutions uniques pour vos chantiers. L’équipe Alsic vous aide à faire les bons choix et vous apporte un éclairage technique précis sur les différents produits.
L’isolation en milieu industriel et plus globalement en milieu professionnel est un aspect essentiel de l’aménagement de ses locaux. Effectivement, dans les usines, assurer une bonne isolation par calorifugeage permet non seulement de répondre aux exigences en matière de sécurité, mais également d’améliorer le confort de vie des salariés sur le lieu de travail. Alsic, spécialiste de l’isolation calorifuge, vous en dit plus sur l’isolation des usines et des locaux industriels.
Rappel : qu’est-ce que l’isolation calorifuge
L’isolation par calorifugeage est un type de travaux d’isolation légèrement différent de celui que l’on peut utiliser pour un logement. Effectivement, le calorifugeage est adapté aux usines ainsi qu’aux locaux industriels. Il s’agit d’un procédé d’utilisation se concentrant principalement sur les tuyaux ainsi que les canalisations.
Les matériaux utilisés ne diffèrent pas vraiment de l’isolation classique des combles d’une maison. Il faudra ainsi compter sur des matériaux comme la laine de roche ou la laine de verre. Cependant, le procédé d’isolation se fait en enroulant des matériaux isolants autour des tuyaux.
Ces derniers transportant souvent des liquides très chaud ou très froid, il est nécessaire d’utiliser des matériaux résistants à des températures extrêmes.
Pourquoi isoler ses locaux professionnels ?
L’isolation des locaux professionnels comme les bureaux, les locaux industriels, les usines ou les locaux commerciaux répond à deux obligations.
Une obligation de sécurité. L’employeur est soumis, en vertu du Code du Travail, à une obligation de sécurité. Cela signifie qu’il doit absolument assurer la sécurité de ses salariés, peu importe les circonstances, et ce tant que ces derniers ne sont pas coupables d’une erreur mettant leur vie ou leur travail en danger. Le calorifugeage permet ainsi d’assurer leur sécurité en renforçant un peu plus la résistance des différents tuyaux. Ces derniers chargent des produits très chaud et/ou très froid qui peuvent mettre la vie des salariés en danger en cas de fuite.
Effectuer des économies d’énergie. Lorsqu’il s’agit de canalisations ou de tuyaux de chauffage, le calorifugeage est un travail de rénovation ou de construction à ne pas négliger. Effectivement, les déperditions thermiques représentent une forte perte d’énergie à cause des déperditions thermiques. Cette énergie perdue signifie qu’il sera nécessaire d’en dépenser encore plus afin de chauffer ou de refroidir une pièce. Cela se solde donc par une augmentation des dépenses en matière d’approvisionnement en gaz et/ou en électricité.
Le confort des salariés. Améliorer le confort des salariés est un aspect essentiel du bien-être au travail. L’isolation représente donc un excellent moyen pour leur apporter plus de confort. Des locaux où il fait très froid en hiver ou très chaud en été ne sont pas des lieux agréables pour travailler et s’épanouir.
Avec le calorifugeage de vos locaux industriels, vous pourrez en partie solutionner ces trois problèmes en une seule fois. Cependant, le premier avantage, reste évidemment d’assurer la sécurité de ses salariés.
Quelles sont les parties de mes locaux que je dois absolument isoler ?
Outre les tuyaux et les canalisations, les installations comme les pompes à chaleur et plus globalement n’importe quel tuyau transportant un liquide très chaud ou très froid doit être isolé. En ce qui concerne le bâtiment en lui-même, 30% des déperditions thermiques se font par le toit. C’est la raison pour laquelle l’isolation des combles de sa toiture est une priorité. Les murs et le sol de son local industriel ou de vos bureaux doivent également être isolés, car à eux deux, ils représentent également 30 % des déperditions thermiques d’un bâtiment.
Ainsi, isoler les combles de sa toiture ainsi que les sols et les murs permet déjà de réduire les déperditions énergétiques de 30 %. Le reste passe principalement par les portes et les fenêtres si celles-ci ne sont pas correctement calfeutrées.
Comment et pourquoi effectuer un bilan énergétique ?
Un bilan énergétique ne doit pas être confondu avec un DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Le DPE a pour objectif d’évaluer la consommation d’énergie d’un bâtiment ou d’un logement. Il s’agit donc d’un diagnostic principalement destiné aux particuliers et à leurs habitations. Il définit la consommation d’énergie de l’habitat d’un particulier.
La différence entre le bilan énergétique et le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)
Le bilan énergétique, quant à lui, est légèrement différent du DPE puisqu’il s’adresse principalement aux industriels. Là où un DPE se concentre essentiellement sur la consommation de gaz et d’électricité, le bilan énergétique d’un local, d’un bureau ou d’une usine va évaluer l’ensemble de la construction dans tous ses aspects. Cela implique bien évidemment le chauffage et l’électricité. Cependant, cela concerne également la ventilation, la climatisation ou encore les habitudes des utilisateurs et de vos salariés.
Effectuer un bilan énergétique permet ainsi de cibler les points d’amélioration et les lacunes de votre bâtiment ainsi que de votre entreprise dans son ensemble. L’objectif étant de pallier ses défauts afin de gagner en compétitivité. À l’heure où l’énergie devient de plus en plus chère, à cause de la raréfaction des ressources, mieux vaut limiter sa consommation.
Les entreprises ayant l’obligation d’effectuer un bilan énergétique
Si toutes les entreprises sont susceptibles d’effectuer un bilan énergétique, pour certaines, il s’agit d’une obligation.
Les entreprises employant plus de 250 salariés sont obligées d’effectuer un bilan énergétique.
Il en va de même pour celles générant un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros.
Cependant, les entreprises ayant déjà mis en œuvre un système de management de l’énergie tel qu’expliciter dans la norme ISO 50001 sont exemptées de telles obligations.
À qui demander un bilan énergétique ?
Si vous êtes sous l’obligation d’effectuer un bilan énergétique, si vous souhaitez simplement réaliser des économies ou même réduire votre empreinte carbone, vous pouvez vous tourner vers l’une des nombreuses entreprises spécialistes des bilans énergétiques dans le secteur tertiaire et/ou industriel. Une fois cet audit effectué, vous avez l’obligation de le transmettre à l’ADEME.
Je suis locataire de mon local industriel – puis-je effectuer des travaux d’isolation ?
En principe, le locataire d’un local commercial, d’un bureau ou d’une usine n’est pas censé pouvoir effectuer des travaux comme il l’entend. Il s’agit d’ailleurs de l’un des premiers freins lorsqu’un locataire souhaite effectuer des travaux. Effectivement, tous les propriétaires d’un local commercial ou industriel ne sont pas enclins à autoriser les locataires à effectuer des travaux.
Cela implique un surcoût pour eux, surcoût que le locataire peut prendre en charge. Cela implique également une modification de leur local. En principe, un locataire peut effectuer des travaux s’il est capable de remettre le local en l’état au moment de la fin du bail, et ce, afin de le restituer comme évalué au moment de l’état des lieux.
Cependant, il est également impératif pour un propriétaire de respecter la réglementation en vigueur. Cela implique d’assurer la location d’un local fonctionnel. Cela peut, dans le cadre d’un local professionnel, également passer par des aménagements ainsi que de l’isolation calorifuge.
Les matériaux destinés à l’isolation des locaux professionnels
Parmi l’ensemble desmatériaux d’isolation et de calorifugeage disponibles, tous ne possèdent pas les mêmes propriétés. Certains résistent beaucoup mieux à des chaleurs extrêmes qu’à des températures très froides. Il est nécessaire de s’assurer que les caractéristiques techniques des produits soient cohérentes avec les besoins de vos locaux.
Voici une liste non exhaustive des matériaux nécessaires au calorifugeage les plus communs.
La laine de verre : il s’agit d’un matériau composé essentiellement de sable et de verre recyclé. La laine de verre n’est pas conductrice de chaleur et peut résister à des températures de plus de 600 °C, car cette dernière est incombustible et ne peut donc pas prendre feu. Disponible à un prix très accessible, il s’agit d’un grand classique en matière d’isolation thermique.
La mousse élastomère : ce matériau possède d’excellentes propriétés thermiques, mais est également un produit performant sur le plan acoustique. La mousse élastomère est un matériau étanche et pouvant résister à des températures s’élevant à plusieurs centaines de degrés.
Le verre cellulaire : il s’agit d’un des produits phares en matière de calorifugeage. Incombustible, imputrescible et résistant à l’humidité, le verre cellulaire peut résister à des chaleurs extrêmes et à des froids polaires.
Il ne s’agit là que d’un petit aperçu des matériaux utilisables en matière de calorifugeage. Cependant, selon vos besoins, vous pourrez également, par exemple, vous tourner vers des produits comme la laine de roche qui peut résister à des températures atteignant le millier de degrés.
Isolation thermique et acoustique de ses locaux
Si l’isolation thermique joue un rôle majeur en matière de calorifugeage et pour assurer le confort de vos salariés, l’isolation phonique, particulièrement en milieu industriel est toute aussi importante. Dans l’industrie, certaines machines sont particulièrement bruyantes et peuvent mettre en danger l’audition de vos salariés. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas négliger l’isolation acoustique. Heureusement, certains produits comme la mousse élastomère présentée ci-dessus, proposent d’excellentes propriétés acoustiques et isolent parfaitement le bruit comme la chaleur.
Qu’il s’agisse d’isolation d’un logement ou d’un bâtiment industriel, les tuyauteries et autres canalisations sont souvent oubliées. Pourtant, il s’agit d’installations où il est possible d’observer de fortes déperditions thermiques. Au-delà de l’économie d’énergie réalisée propre aux travaux d’isolation, cela permet également d’augmenter la durée de vie de ses installations ainsi que d’améliorer le confort du travail des salariés grâce à une meilleure isolation thermique. Alsic vous en dit plus sur ces travaux d’isolations méconnues du grand public.
En quoi consiste le calorifugeage d’une installation ?
Le calorifugeage ou l’isolation calorifuge est un type d’isolation bien particulier, principalement réservé aux installations industrielles. Concrètement, les tuyaux et l’ensemble des canalisations seront enroulés des matériaux isolants comme la laine de verre ou de roche afin d’isoler le froid ainsi que la chaleur.
Il est d’ailleurs important de dissocier l’isolation calorifuge de l’isolation calorifuge frigorifique. Les produits isolants commercialisés par Alsic peuvent isoler des températures allant du quasi zéro-absolu (- 265 °C maximum pour nos produits, il s’agit quasiment de la température la plus basse atteignable physiquement) au millier de degré (1.260 °C).
L’installation en question, qu’elle soit chaude ou froide sera recouverte d’un matériau isolant comme de la laine de verre, de roche ou un matériau synthétique comme la mousse de polyuréthane.
Quels matériaux pour effectuer une isolation calorifuge ?
Le calorifugeage passe par plusieurs matériaux qui seront adaptés en fonction de l’installation à isoler ou de la température. Chaque matériau peut avoir une ou plusieurs applications et c’est la raison pour laquelle Alsic vous conseille en mieux pour réussir votre isolation calorifuge.
Parmi les matériaux permettant une isolation calorifuge, on peut notamment relever :
La laine de roche : un grand classique de l’isolation, qu’elle soit calorifuge ou traditionnelle. Il s’agit d’un matériau naturel et l’un des moins chers du marché. Cependant, il n’isole que de la chaleur, car issu de roches volcaniques transformées (basalte). Ce matériau peut isoler des températures de 50 °C et atteindre le millier de degrés selon le produit, car il s’agit d’un matériau quasi-incombustible car minéral.
La mousse élastomère : ce produit a l’avantage d’être très performant sur le plan thermique et acoustique. Il s’agit d’un matériau synthétique étanche et pouvant résister à une température de quelques centaines de degrés.
La laine de verre : la laine de verre est quant à elle composée de sable et de verre recyclé. L’isolation thermique est moins efficace que la laine de roche, cependant, elle propose une meilleure isolation phonique.
Le verre cellulaire : matériau écologique et recyclable parfaitement adapté au calorifugeage, le verre cellulaire est composé à partir de verre recyclé. Ce dernier est imputrescible (ne peut ni pourrir ni moisir), il est résistant à l’humidité, à la vapeur et à la pression. C’est un matériau très apprécié pour ses nombreuses applications, industrielles ou non.
Qui utilise cette technique d’isolation ?
L’isolation calorifuge, de par son utilité, à savoir isoler des tuyaux et des machines industrielles, est principalement réservée aux applications industrielles. Il permet non seulement d’améliorer le confort de vie des employés d’une usine ou d’un entrepôt, mais permet aussi et surtout d’assurer la sécurité de ces derniers.
Effectivement, pour protéger les salariés d’un incendie, de l’humidité ainsi que l’étanchéité à l’eau ou à l’air des installations est absolument vitale. Des installations mal isolées et peu résistantes peuvent s’avérer extrêmement dangereuses. De plus, le calorifugeage permet également d’accroître la durée de vie des installations. Un tuyau transportant du liquide très froid peut geler ou se briser. Un même tuyau transportant des températures très chaudes peut se déformer et les soudures risquent de fondre. C’est la raison pour laquelle, afin d’assurer la sécurité des employés, l’isolation calorifuge n’est pas qu’un luxe. Il s’agit d’une nécessité.
Comment le calorifugeage permet d’économiser de l’énergie ?
Qu’il s’agisse d’un bien immobilier dans lequel on réside, d’un entrepôt ou d’un local industriel, l’isolation thermique, et plus précisément le calorifugeage, permet [AM1] d’économiser une grande quantité d’énergie. Effectivement, des installations mal isolées risquent d’engendrer des déperditions thermiques.
Pour prendre l’exemple des tuyaux et autres canalisations, une isolation mal effectuée ou pas du tout présente donnera lieu à des pertes de chaleur. Une quantité d’énergie supplémentaire devra alors être mobilisée afin d’assurer le bon fonctionnement des installations et de compenser la perte d’énergie. C’est ainsi que le manque d’isolation thermique peut donner lieu à une perte d’énergie et donc des dépenses supplémentaires.
S’agit-il d’un investissement rentable à long terme ?
Si une installation calorifugée représente un coût important pour l’entreprise pouvant se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers d’euros, les économies d’énergie réalisées sur le long terme pourront largement amortir le coût de cet investissement. Enfin, et en guise de rappel, l’installation d’une isolation calorifuge dans ses locaux industriels n’est pas qu’un luxe ou une option, mais bien un impératif relatif à l’obligation de sécurité de l’employeur.
Enfin, il s’agit également d’un moyen de respecter le décret tertiaire, une obligation qui pèse sur les entreprises du tertiaire. Ces dernières doivent baisser leur consommation d’énergie de 60% d’ici 2050.
Réaliser jusqu’à 10 % d’économie grâce au calorifugeage
Enfin, comme évoqué plus haut, une installation mieux isolée devient également plus résistante à la chaleur et au froid. Cette dernière ne risque pas de se déformer ou de geler. Cela permet d’accroître leur durée de vie et de réaliser des économies sur le long terme sur l’entretien ou le remplacement de ses installations industrielles. On estime entre 10 à 20 % les déperditions thermiques liées à une isolation calorifuge absente ou de mauvaise facture. Cela représente donc la même quantité d’énergie économisée.
Prix et aides de l’État : combien coûte une isolation calorifuge ?
Il est complexe d’estimer précisément le tarif d’une installation calorifuge pour industriel. Effectivement, lorsqu’il s’agit de travaux d’isolation thermique pour un particulier, il est assez facile d’avoir une idée du prix de ses travaux. En revanche, lorsqu’il s’agit d’installation industrielle et professionnelle, calculer un tarif approximatif est un peu plus difficile.
Une isolation calorifuge verra son prix défini principalement en fonction de :
La longueur des installations à isoler ;
Les matériaux choisis ;
Les températures maximales dégagées par les installations à isoler.
Selon les matériaux utilisés, considérez un tarif allant de 5 à 25 € le mètre linéaire pour une isolation calorifuge. Ces chiffres dépendront principalement des matériaux utilisés certains étant naturellement plus coûteux que d’autres.
Cependant, des aides de l’État sont disponibles pour les professionnels tout comme les particuliers afin d’inciter les professionnels à isoler leurs locaux.