Les solutions d’isolation sont qualifiées de durables lorsqu’elle présente un intérêt du point de vue de la conception écoresponsable du bâtiment. Cela peut être des matériaux isolants biosourcés, et/ou une technique qui permet de réduire l’empreinte carbone du projet.
Les matériaux isolants durables
Les matériaux isolants durables se caractérisent par un faible impact environnemental. Ils sont idéalement issus de ressources naturellement abondantes dans l’environnement du chantier : un champ de chanvre, une forêt gérée durablement… Les matières biosourcées ou géosourcées ne manquent pas.
Les isolants biosourcés sont ceux qui sont issus de matières végétales, comme le bois ou la paille, ou animales comme la laine de mouton. Les matières biosourcées sont obtenues à partir de pierres ou d’éléments minéraux naturels non transformés ou peu transformés. Il existe des isolants géosourcés, comme la laine de roche, particulièrement adaptés aux besoins du bâtiment grâce à sa résistance au feu.
Un choix adapté à l’environnement de pose
Le caractère durable de l’isolant choisi pour telle ou telle construction dépend aussi des caractéristiques de l’environnement. Le milieu est-il plutôt humide ou sec ? Les épisodes de grand froid sont-ils plus ou moins fréquents que les vagues de chaleur ? Quels sont les autres matériaux de construction et avec quels isolants sont-ils compatibles ? Si les propriétés des différents matériaux mis en œuvre entrent en conflit (mur, pare-vapeur, isolant, revêtement…), c’est la durabilité du bâtiment qui est compromise.
L’origine et les conditions de pose de l’isolant
Le transport est un poste d’émission en gaz à effet de serre (GES) majeur dans le cycle de vie d’un matériau isolant. Plus le site de production est proche de celui du chantier, plus les émissions GES associées sont réduites. Mais la relative proximité ne suffit pas. Les conditions de pose sont aussi à prendre en considération.
Disons que vous avez un isolant A produit à 300 km et un isolant B produit à 150 km. Poser du B pourrait vous permettre de diviser par 2 les émissions associées au transport. Mais si, pour poser votre isolant B, vous devez faire intervenir plusieurs artisans, et ce sur plusieurs jours, il faudra ajouter leurs émissions GES respectives au bilan carbone de l’installation. S’il s’avère que l’isolant A peut être posé en moins d’une journée et par moins de personnes, cela pourrait changer la donne.
Fin de vie du bâtiment : quelle suite pour l’isolant ?
Les isolants pouvant intégrer facilement les filières du recyclage, ou être employés tels quels sur un autre chantier, sont aussi valorisés du point de vue de la durabilité. Pour être réemployé, il faut que le matériau soit resté en parfait état. Cela suppose une bonne résistance. Sur les chantiers, ces isolants bien conservés et réutilisables sont souvent synthétiques ou d’origine minérale. La laine de roche fait partie des matières qui sont faciles à recycler, et qui sont suffisamment robustes pour être réemployées après une première vie.
L’isolant durable en calorifugeage
Si le choix de l’isolant est généralement assez ouvert pour l’enveloppe des bâtiments, il n’en va pas de même pour le calorifugeage. Il est encore plus restreint dans les environnements industriels avec les canalisations de chauffage ou des installations de transport des fluides à des températures extrêmes. L’impact environnemental du matériau se heurte alors aux besoins de résistance et de souplesse en raison des formes complexes des tuyauteries. Les isolants minéraux sont alors préférés par rapport aux matières biosourcées végétales et animales.
L’objectif est d’avoir un isolant performant, résistant et recyclable qui permette de réaliser des économies d’énergie justifiant son impact carbone. Vous en trouverez chez Alsic, votre expert en produits d’isolation thermique industrielle et de chauffage.